Pour vous présenter mon parcours brièvement, j’ai un BTS Management des Unités Commerciales qui a été complété par un Bachelor Marketing Gestion Management, un niveau Bac +3 donc. Ces études forment les participants à gérer une société dans son ensemble, que ce soit dans le but d’une création ou dans l’objectif d’occuper un poste de directeur général ou de gérant. Cette formation m’aura donné les premières bases de la gestion d’une entreprise ; j’ai, en même temps, eu la chance d’être en alternance dans une petite société de 10 personnes, ce qui m’a rapidement donné accès à la partie pratique et concrète des connaissances théoriques données en cours.
A 21 ans et après 2 ans de recherche en parallèle de mes études, je lance ma première société : Southball. A l’origine, dans le but de proposer des produits sportifs avec un rapport qualité/prix inégalable. L’envie de proposer du textile aux tarifs des G.S.S. mais à qualité équivalente des grandes marques. Nous sommes donc en 2013 et j’entreprends mes premiers vrais projets en commençant par l’élaboration de 6 produits basiques, dessinés de A à Z par mes soins, et concrétisés à l’aide d’un atelier de confection à Marseille. Une fois satisfait, je prends un avion pour le sud de la Turquie et je me rends dans une usine pour voir comment les choses se passent sur le terrain avant de lancer ma première commande de stock.
6 mois passeront et je verrai vite qu’il est fondamental de varier et d’avoir des collections chaque saison. Je prends contact auprès d’imprimeurs et je lance mes premiers modèles. Mais les quantités nécessaires et le coût que cela représente ne me conviennent pas. Je me renseigne sur l’impression et ses techniques et en novembre de la même année, j’achète le nécessaire pour imprimer moi-même. J’apprends les techniques assez rapidement et j’améliore ma précision à chaque impression. Je viens d’ajouter un savoir- faire supplémentaire à mes compétences.
Les 2 premières années passeront avec leurs lots de leçons et de créations, je vais énormément apprendre, et je vais aussi avoir une idée de quelque chose qui se fait très peu en France à ce moment là mais qui cartonne aux États Unis : le marché du produit dérivé sportif. Je lance une année test avec un club local et le résultat est sans appel. La demande est présente, l’offre encore très peu en place, l’occasion est trop belle.
Je crée la plateforme MaBoutiqueDeClub l’été 2016 et un système à flux tendu mûrement réfléchi. Je possède désormais un second e-commerce très solide qui va même devancer la marque de vêtements assez rapidement. Je n’ai aucune avance financière à faire, et les clients sont ravis de la prestation clé en main créée. Les clubs sportifs s’ajoutent les uns après les autres et aucun ne quitte le programme une fois essayé. Je réalise 100% de fidélité sur les 4 premières années de cette expérience.
De son côté la marque évolue elle aussi de la bonne manière, j’habille régulièrement des grands noms du basket comme Brisco, Melissa Diawakana ou Andrew Albicy. J’aurai même le plaisir d’habiller mon idole d’enfance et légende du Streetball : Hot Sauce, de passage à Paris.
Avec les grands athlètes viendront aussi les grands événements de basket français qui m’amèneront à faire le tour de l’hexagone chaque été.
Nous sommes en 2020 et la pandémie surprend toute la planète… Le marché du sport est freiné très rapidement et l’activité des 2 sites sera énormément touchée. Je limite la casse en coulisses, mais je ne peux pas rester dans cette situation. Après 6 mois à râler et à être impacté dans mon efficacité sans vraiment m’en rendre compte, je sors la tête de l’eau en discutant avec mes amis et me rends compte de mon attitude.
Je réfléchis les weekends suivants sur un nouveau projet et il émergera très naturellement. Il me faut une société plus vaste. Certes, toucher les 17 sports principaux c’est large, mais pas encore assez. Je traite fréquemment avec des sociétés du bâtiment, de la restauration et autres. Et je n’ai pourtant aucune entité réellement tournée vers ces clients. Je dois avoir un site qui montre ce dont je suis capable en tant que personne et proposer plus que de l’impression ou du textile. RG Vision verra le jour et ses services avec. C’est finalement mon quotidien maintenant, proposer du graphisme, conseiller mon entourage sur des choix d’entreprise, donner des idées et des concepts à des personnes motivées. J’ai certes beaucoup appris en autodidaxie, mais cela ne veut pas dire que mes capacités sont acquises par tous.
D’autres projets sont encore dans les cartons, certains plus importants que d’autres, mais une chose est sûre, créer et entreprendre fait partie de mes passions, et je continuerai d’entretenir cet intérêt. Maintenant que vous avez une idée de mon parcours, et que je vous ai exposé ces 8 dernières années de ma carrière, n’hésitez pas à me contacter pour solliciter mon aide !
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